Comment s’est formé Please ? 

On joue ensemble depuis qu’on est au collège, bien avant que Please voie le jour. On se présentait d’abord sous le nom de « Voltaire On Rocking-Chair », puis « Coruscant Capsule » en référence à Star Wars dont on est fans. Nos chemins se sont séparés deux longues années, mais on s’est finalement retrouvés cet été avec une réelle soif de musique. Plus déterminés que jamais, on est partis enregistrer un EP de 4 titres dans la maison de campagne de Louis où on a installé notre home-studio en quelques jours.

Pourquoi avoir choisi le nom « Please » ? 

On entend « Please » dans son sens « plaisir », comme « Please Me » qui est aussi un clin d’œil aux Beatles. Après Voltaire On Rocking-Chair et Coruscant Capsule, on en avait marre de faire bégayer les gens et ça devenait difficile à porter (rire). Alors que Please c’est facile à prononcer et c’est universel, on le trouve écrit dans tous les bars du monde par exemple. Et puis, dans nos titres on aborde souvent le sentiment amoureux et la re-conquête en particulier. Quand tu veux convaincre une personne, la dernière chose qu’il te reste c’est sans doute… Please ?

Comment voyez- vous l’avenir de Please ? Avez-vous des projets en cours ? 

La priorité c’est notre EP enregistré cet été et sur lequel on continue de travailler. On est en train de le mixer et on est plutôt excités par sa sortie. On écrit aussi chacun de notre côté pour donner une suite à ce premier projet. L’idéal pour nous serait d’enchaîner avec des concerts, et pourquoi pas de tourner un peu en France. On ne peut pas savoir si on sera signés demain, c’est impossible de se projeter comme ça. Mais on ne sait jamais, on peut tomber sur un tourneur qui apprécie notre énergie sur scène. En étant malins on pourrait tirer notre épingle du jeu, enchaîner les sorties et finalement, réaliser un album. 

Et vous faites souvent des scènes en ce moment ? 

À vrai dire on imagine Please comme un projet « from scratch ». Naturellement, on a attendu d’avoir quelque chose à présenter avant de pouvoir aligner les dates. Dans l’absolu, on a déjà une expérience scénique avec nos anciens projets : on a joué au Supersonic par exemple, à l’Espace B ou encore à Hit The Road, un festival d’auto-stoppeur qui nous avait bien amusé. La vraie première date de Please ce sera le 9 Mars au Bataclan, alors merci Icart Sessions et France Musique pour ces beaux débuts sur scène.

Qu’attendez-vous d’ICART Sessions ? 

Déjà faire le Bataclan c’est quelque chose de fort. C’est une salle qui a un super son et puis une histoire aussi. On est vraiment heureux d’y jouer. Après, on en a discuté ensemble, il y a une sacrée charge émotionnelle et on a tous un petit pincement au cœur à l’idée d’y jouer. 

Passer sur France Musique c’est une immense chance pour nous et un tremplin incroyable.

Évidemment, on espère que des professionnels de la musique seront présents. Si on arrive à les convaincre, ça pourra nous ouvrir des portes, c’est sûr…

En tout cas on va essayer de délivrer la meilleure performance possible !

Selon vous quel est le meilleur album de tous les temps ? 

Oula ! Dire les Beatles c’est trop facile, ce sont les meilleurs… Bon, on va quand même essayer de se mettre d’accord. Évidemment on a des références consensuelles, mais il faut en trouver un qui nous corresponde singulièrement. 

(Après avoir longuement débattu) 

Exile On Main Street parce qu’on s’est aussi inspiré de cet album pour notre EP. On l’a fait à huis clos dans une maison en France et on entend aussi la maison comme dans cet album que les Rolling Stones avaient enregistré dans la Villa Nellcôte.  

Une anecdote à propos de Please ? 

On s’est inscrits à 23h59 le dernier jour d’inscription à l’ICART Sessions, et on est là ce soir. 

Catégories : Interview

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